Firmin Fernandez

Doué pour les études, ses parents – des agriculteurs espagnols – se sacrifient pour pouvoir assurer à Firmin Fernandez un bel avenir. Il obtient d’ailleurs son bac scientifique à Perpignan. Engagé dans l’armée de l’air, il reprend son cursus scolaire alors qu’il est expatrié à Madagascar, toujours pour l’armée française pour laquelle il est pilote d’hélicoptères, en passant un DEUG de droit par correspondance.

C’est ensuite les différentes rencontres et les aléas de la vie qui guideront son parcours, unique, fruit d’opportunité et de travail. Ainsi, de retour en France et alors qu’il a obtenu le grade de commandant dans l’armée, Firmin Fernandez décide de quitter celle-ci et de rejoindre l’Office français d’exportation de matériel aéronautique. En 1973, il est nommé directeur général de l’antenne du Venezuela. Il part alors s’installer dans ce pays dans lequel il restera durant de nombreuses années.

À la fin de l’OFEMA, il lui est proposé de poursuivre son activité en tant qu’indépendant, opportunité qu’il saisit. Il contribue alors à l’implantation de nombreuses entreprises françaises sur le territoire vénézuélien. À l’été 1989, lorsqu’éclatent les émeutes d’étudiants, il décide de rentrer en France avec sa famille. Il continuera toutefois à faire des allers-retours entre les deux pays puisqu’il poursuit ses activités au Venezuela. Il décède finalement à Paris en 1994, à l’âge de 63 ans, emporté par un cancer.

Voir aussi: